Du mûrier platane, kuwa no ki 桑 の 木, à la filature de soie de Tomioka

Originaire du Japon, kuwa no ki 桑 の 木 le mûrier à feuilles de platane, Morus bombycis ou Morus kagayamae, communément appelé mûrier platane, est très répandu dans le sud méditerranéen.

D’une hauteur de 4 à 6 m, l’étalement de ses branches, pouvant aller jusqu’à 10 mètres, en fait un arbre idéal pour former un coin d’ombrage naturel sous lequel on pourra installer un salon de jardin pour s’abriter des rayons du soleil.

Les mûres qu’il procure sont de forme allongée (2 à 4 grammes), de couleur rouge foncée jusqu’à noire, d’une saveur discrète et juteuse, à peine sucrée.

Mûres, kuwa 桑, sud de la France
Mûrier à feuilles de platane, kuwa no ki 桑 の 木, sud de la France

Au Japon, le mûrier est cultivé pour la sériciculture, l’élevage du ver à soie kaiko 蚕 qui se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier et grâce auquel va naître la production de la soie.

Dans la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo, se trouve la filature de soie de la ville de Tomioka, créée en 1872 avec le concours de la France qui envoya au Japon de nombreuses machines et confia la mission au Français Paul Brunat, technicien de la soie issu d’une famille d’industriels de la soie.

La filature de Tomioka fut la première du Japon à être équipée de métiers mécaniques et la qualité de sa soie devint l’une des meilleures du monde, remportant le 2ème prix à l’exposition universelle de Vienne en 1873.

Le Japon va devenir le leader de la production séricicole et le premier exportateur mondial, notamment vers la France et l’Italie.

Depuis 2014, la Filature de soie de Tomioka et ses sites associés au Japon sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

https://www.facebook.com/Filature-de-soie-de-Tomioka