Le papier japonais « washi » entre au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le washi est fabriqué au Japon depuis le 7ème siècle selon une tradition artisanale vieille de 1300 ans. Les connaissances et les processus traditionnels de production se sont transmis de génération en génération.

Le savoir-faire traditionnel concerné est celui pratiqué dans trois communautés du Japon :

  • le quartier de Misumi-cho à Hamada, préfecture de Shimane ;
  • la ville de Mino préfecture de Gifu ;
  • le village de Higashi-chichibu à Ogawa, préfecture de Saitama.

Les papiers distingués comme patrimoine culturel immatériel sont respectivement le Honminoshi (Gifu), le Sekishubanshi (Shimane) et le Hosokawashi (Saitama). Chacun de ces washi présente des particularités qui lui sont propres.

Le washi est fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier, trempées dans de l’eau claire de rivière, épaissies et filtrées à l’aide d’un tamis en bambou.

Le papier washi est utilisé pour la correspondance, la fabrication de livres, mais aussi pour la réalisation d’aménagements intérieurs tels que des panneaux en papier (shoji), des cloisons de séparation et des portes coulissantes.

Au total, avec l’ajout de la cuisine japonaise « washoku », 22 pratiques et expressions culturelles du Japon sont enregistrées sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité.